Début juillet, la SNST s’est installée dans son nouveau club-house, un magnifique chalet flambant neuf, construit, entre autres, par les Charpentiers du Haut-Var, basés au Muy.

En chiffres

Inauguré le 18 juillet 2015
Début des travaux : janvier 2014
Fin des travaux : juin 2014

Samedi 18 juillet en fin d’après-midi, devant un important parterre d’invités, le maire Jean-Pierre Tuveri et le président André  Beaufils ont inauguré le bâtiment, entièrement financé par la Ville, propriétaire des lieux, qui le loue désormais à la SNST.
« Dans les années 60 … après Jésus-Christ, le poète romain Pétrone écrivait ceci : « il n’est point d’obstacle dont ne triomphe la persévérance ». Plus récemment je pourrais aussi citer l’adage populaire « tout vient à point à qui sait attendre », a déclaré le maire. Ce qui est certain, c’est que lorsque nous avions pris la décision de construire ce nouveau club-house de la Société nautique, nous ne nous attendions pas à rencontrer autant d’obstacles dans sa réalisation. Ce dossier, de par les difficultés et les avatars que nous avons connus, nous aura permis d’éprouver notre persévérance au point qu’aujourd’hui, je puis vous avouer qu’elle est à toute épreuve ».

Entreprises défaillantes
Le principe de la construction de nouveaux locaux pour la Société nautique avait en effet été acté en 2011, soit quatre ans déjà. Le projet consistait à déposer le bâtiment existant, trop vétuste et réalisé en préfabriqué, par une structure en bois, équipée pour accueillir dans les meilleures conditions possibles l’une des associations sportives phare de notre ville. A l’issue d’une procédure de mise en concurrence, une société, en l’occurrence HFC Invest qui est basée à Cogolin, avait été retenue le 23 août 2012 avec comme objectif clairement exprimé de livrer le nouveau bâtiment pour le 15 avril 2013.
Or, le 12 mars 2013, l’entreprise arrêtait une première fois les travaux de manière inopinée, puis le 26 mai 2013, après la réception de la dalle de fondation, elle suspendait complètement le chantier. Malgré les multiples relances et mises en demeure, la société incriminée n’a jamais repris les travaux et à ce jour elle reste redevable à la commune d’une somme de 454 000 euros, sur un montant total de 549 000 euros que nous avions déjà réglé.

« Je ne tiens pas compte dans ce calcul des actions qu’il a fallu entreprendre pour mettre en sécurité le chantier resté à l’arrêt, ni des modules de type Algeco qu’il a fallu louer à partir du 31 décembre 2013 pour permettre à la Société nautique de  fonctionner dans des locaux provisoires, a précisé le maire. Et, comme si notre persévérance n’avait pas été suffisamment mise à l’épreuve, l’entreprise qui devait s’occuper de construire l’ossature en bois, la société CSB basée à Mulhouse, qui nous avait promis, en septembre 2013, d’effectuer la fabrication en 6 semaines et d’installer le chalet en trois semaines, n’a jamais livré la structure qu’elle avait prétendument fait fabriquer en Bosnie. Cette nouvelle défaillance nous a obligé à relancer  une procédure d’appel d’offres. Le 18 août 2014, soit deux ans après la notification de la première entreprise, la société des Charpentiers du Haut Var, basée au Muy, a été retenue pour reprendre les travaux. Mais, troisième obstacle, il a fallu que cette société reprenne l’ensemble des calculs de la dalle de fondation, qui se sont avérés erronés, avant de pouvoir construire l’ossature en bois ».

Un résultat des plus satisfaisants
« Finalement, en janvier de cette année, les travaux de charpente ont pu commencer et le chantier a pu être terminé au mois de juin. Je crois pouvoir affirmer, sans grands risques d’être démenti, mais on ne sait jamais, que le résultat final est des plus satisfaisants, la commune se dotant ainsi, après le musée d’histoire maritime de la citadelle, après le Pôle enfance et le cinéma Star, d’un nouvel équipement de qualité qu’elle a désormais le plaisir de louer à la Société nautique.
J’espère que ces locaux neufs, mieux adaptés à ses besoins, permettront à la Société nautique de travailler désormais dans de bien meilleures conditions et de développer des activités qui dans le domaine des loisirs ou de la compétition valoriseront l’image de la ville ».