A l’occasion de la cérémonie des vœux à la population, le 19 janvier dernier, le maire Jean-Pierre Tuveri a détaillé le programme d’investissement et les nombreux chantiers prévus cette année. Il a également annoncé le lancement d’une série d’actions concrètes destinés à favoriser la transition écologique. Retour sur les vœux en quatre parties.

Le maire, Jean-Pierre Tuveri

Le maire, Jean-Pierre Tuveri

Quelles sont donc maintenant les perspectives qui s’offrent à nous à l’aube de cette nouvelle année ? Le moins qu’on puisse dire c’est que le climat relativement optimiste qui prévalait encore il y a quelques six mois a radicalement changé et que la visibilité s’est considérablement réduite, notamment du fait de la baisse des prévisions de croissance économique à l’échelle internationale et nationale, et aussi de la dégradation du climat social en France.

Depuis 2013, pas de hausse de la fiscalité locale
Mais revenons, à moins d’événements majeurs impactant directement notre commune, la principale contrainte à laquelle nous continuerons de nous heurter en 2019 sera d’ordre budgétaire. Nous continuerons en effet à subir cette année les conséquences du désengagement de l’Etat et des diverses mesures qui nous sont imposées depuis quelques années (nouvelle baisse probable de la DGF, car nous sommes considérés comme une commune riche, incidence de la fiscalité des budgets annexes, dépenses sécuritaires…). Par ailleurs, la Communauté de communes continuera à nous ponctionner le produit de l’augmentation de l’assiette de la fiscalité sur les entreprises.
La réforme de la taxe d’habitation ne devrait cependant pas nous affecter en 2019 car les pertes de recettes résultant du dégrèvement accordé par l’Etat aux contribuables concernés devraient être entièrement remboursées à la commune. A cet égard, concernant la fiscalité locale, je tiens à souligner que pour la septième année consécutive il n’y aura pas de hausse des taux communaux pour la taxe d’habitation et la taxe foncière, car j’estime que les ménages qui ne bénéficient pas du dégrèvement de la taxe d’habitation, de la diminution des charges sociales ou du gel de l’augmentation de la CSG resteront soumis à des prélèvements fiscaux excessifs de la part de l’Etat. Ce sera notamment le cas pour les retraités dont les revenus dépassent un certain seuil. Par ailleurs les taux du foncier sont déjà suffisamment élevés. Suivant la promesse faite lors de notre réélection en 2014, les taux de la fiscalité directe locale déjà inchangés depuis 2013 resteront donc gelés jusqu’en 2020.

En raison, toutefois, d’un effort continu de maîtrise des dépenses publiques, qui épargnera cependant les subventions aux associations qui resteront inchangées, et d’un excédent substantiel dégagé au titre de l’exercice 2018 et qui sera reporté sur celui de 2019, nous devrions dégager suffisamment d’épargne pour autofinancer un montant important d’investissement et faire encore baisser l’encours de la dette de 800 000 euros, en remboursant plus que nous emprunterons.

Environ 8 millions d’euros d’investissement
En 2019, nous prévoyons donc de consacrer encore entre 4,5 et 5,5 millions d’euros sur le budget principal de la commune pour effectuer des acquisitions et travaux. Si l’on tient compte des budgets annexes le montant global des investissements de la ville pourrait s’élever à environ 8 millions d’euros. Voici les travaux les plus importants qui sont prévus.

La rénovation du quartier de la Bourgade
Deux nouvelles rues seront rénovées cette année, celle des Charrons et celle de la Grenouillère. Tous les travaux devraient être terminés d’ici le printemps. Ces deux rues auront donc bénéficié d’une réhabilitation complète de leurs réseaux et d’un très beau pavage en pierre naturelle, similaire à celui de la rue Etienne Berny.

La future place de la Croix de fer (architecte Comby)

La requalification de l’entrée de ville
Les travaux qui ont repris dès le début janvier se poursuivront sur le square de Lattre de Tassigny avec la requalification de la fontaine et le retour de la Croix de Fer qui a été rénovée dans un atelier de ferronnerie spécialisé, ce qui sera suivi par l’installation du mobilier urbain, de l’éclairage, des totems d’information et la finition du dallage.

Les travaux ont aussi démarré en ce début d’année sur la traverse du Marbrier par la réfection des réseaux, ce qui sera suivi par la réalisation des revêtements. Les trottoirs seront élargis là où cela est possible, car le profil de la voie est contraint par les constructions alentours. Un emplacement livraison est également prévu. Ces travaux dureront jusqu’en début mars. Enfin la dernière étape portera sur une portion de l’avenue du 11 novembre 1918 et sur l’îlot paysager. Après la réalisation des travaux sur les réseaux secs et humides, les trottoirs et la chaussée seront rénovés et l’îlot paysager restructuré.
A l’automne les travaux se poursuivront par la tranche optionnelle portant sur l’avenue du 8 mai 1945, ainsi que sur le parking situé à l’arrière de la place Blanqui. Ainsi se terminera l’ensemble de la requalification de l’entrée de la ville, entamée fin 2015, une très belle opération pour un montant total de travaux de presque 6 millions d’euros TTC.