Dans son discours prononcé devant le Monument de la Libération, à côté de la salle Jean-Despas, le maire Jean-Pierre Tuveri a rappelé qu’elles étaient les leçons tirées de cette immense tragédie dans les premières années de l’après-guerre. « Les leçons tirées au plan européen (…) se traduisirent par la mise en place d’institutions européennes telles que le CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier), la CEE (Communauté Economique Européenne), Euratom et ensuite l’intégration de ces institutions dans l’Union Européenne. Par ailleurs, le Traité de l’Elysée, signé le 22 janvier 1963 par le Général de Gaulle et le chancelier Adenauer, allait sceller l’amitié franco-allemande , véritable moteur de l’Union Européenne. Traité dont nous célébrons cette année, comme l’a rappelé dans son message M. Kader Arif (ministre délégué aux Anciens combattants), le 50e anniversaire. Tous ces développements permettent d’espérer que notre continent soit désormais à l’abri de la répétition de tels évènements ».

Toutefois, a souligné le premier magistrat, « une grande vigilance s’impose face au risque d’une résurgence des idéologies. Il ne faut en effet jamais oublier que la deuxième guerre mondiale, outre ses causes profondes qui trouvent leur source dans les frustrations engendrées par les Traités de Versailles, de Saint Germain et de Trianon, à l’issue de la Grande Guerre de 1914-1918, ainsi que dans la crise économique de 1929, fut aussi largement un conflit idéologique, qui pourrait renaître sous d’autres formes.
Il importe que la Communauté Internationale, désormais mieux organisée, ait le courage d’assumer ses responsabilités et soit moins partagée par les intérêts nationaux de ses principaux acteurs, afin que des solutions multilatérales et solidaires soient apportées aux nouvelles formes de conflits, ainsi qu’aux défis économiques qui pourraient menacer à terme nos niveaux de vie, mais aussi nos libertés.
En tout état de cause, un devoir de mémoire s’impose à nous, pour rendre non seulement hommage à toutes les victimes civiles et militaires de ce terrible conflit, mais surtout pour faire en sorte que les générations futures n’oublient pas le sacrifice de leurs aînés et qu’elles sachent assumer leurs histoires respectives dans une destinée désormais commune aux peuples européens 
».

Hommage à la stèle aux marines alliées
Hommage à la stèle aux marines alliées.

Dans son discours prononcé devant le Monument de la Libération, à côté de la salle Jean-Despas, le maire Jean-Pierre Tuveri a rappelé qu’elles étaient les leçons tirées de cette immense tragédie dans les premières années de l’après-guerre. « Les leçons tirées au plan européen (…) se traduisirent par la mise en place d’institutions européennes telles que le CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier), la CEE (Communauté Economique Européenne), Euratom et ensuite l’intégration de ces institutions dans l’Union Européenne. Par ailleurs, le Traité de l’Elysée, signé le 22 janvier 1963 par le Général de Gaulle et le chancelier Adenauer, allait sceller l’amitié franco-allemande , véritable moteur de l’Union Européenne. Traité dont nous célébrons cette année, comme l’a rappelé dans son message M. Kader Arif (ministre délégué aux Anciens combattants), le 50e anniversaire. Tous ces développements permettent d’espérer que notre continent soit désormais à l’abri de la répétition de tels évènements ».

Toutefois, a souligné le premier magistrat, « une grande vigilance s’impose face au risque d’une résurgence des idéologies. Il ne faut en effet jamais oublier que la deuxième guerre mondiale, outre ses causes profondes qui trouvent leur source dans les frustrations engendrées par les Traités de Versailles, de Saint Germain et de Trianon, à l’issue de la Grande Guerre de 1914-1918, ainsi que dans la crise économique de 1929, fut aussi largement un conflit idéologique, qui pourrait renaître sous d’autres formes.
Il importe que la Communauté Internationale, désormais mieux organisée, ait le courage d’assumer ses responsabilités et soit moins partagée par les intérêts nationaux de ses principaux acteurs, afin que des solutions multilatérales et solidaires soient apportées aux nouvelles formes de conflits, ainsi qu’aux défis économiques qui pourraient menacer à terme nos niveaux de vie, mais aussi nos libertés.
En tout état de cause, un devoir de mémoire s’impose à nous, pour rendre non seulement hommage à toutes les victimes civiles et militaires de ce terrible conflit, mais surtout pour faire en sorte que les générations futures n’oublient pas le sacrifice de leurs aînés et qu’elles sachent assumer leurs histoires respectives dans une destinée désormais commune aux peuples européens 
».

Hommage à la stèle aux marines alliées
Hommage à la stèle aux marines alliées.

Hommage à la stèle aux marines alliées
Dépôt de gerbe par des collégiens de Saint-Tropez.

Hommage à la stèle aux marines alliées
Dépôt de gerbe par le maire Jean-Pierre Tuveri et Henri Prevost-Allard, conseiller délégué.

Hommage à la stèle aux marines alliées
Le discours du maire devant le monument de la Libération.