Lundi 27 janvier en fin de matinée, une dizaine d’élèves du collège du Moulin-Blanc ont allumé des bougies, devant le monument de la Libération, sur une petite stèle qui  portait la mention « Du souvenir à l’avenir ». Cet hommage rendu aux victimes de l’Holocauste a marqué le début de la cérémonie commémorative de cette Journée internationale voulue par les Nations-Unies.

 

Le maire de Saint-Tropez a lu la lettre de Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, dont voici des extraits : « Chaque année, en cette journée anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz, nous rendons hommage aux victimes de l’Holocauste. Nous nous rappelons la souffrance de ces millions d’innocents et soulignons les dangers de l’antisémitisme et de la haine, quelle que soit la forme qu’ils revêtent.

(…). En novembre dernier, j’ai franchi la tristement célèbre porte d’entrée du camp d’Auschwitz-Birkenau qui porte l’inscription « Arbeit macht frei ». Je n’oublierai jamais cette visite.

J’ai vu les horribles vestiges laissés par la machine du génocide, ainsi que des photos émouvantes témoignant de la vie des Juifs en Europe dans les années30 – mariages, repas de famille, rituels et autres scènes de la vie quotidienne – tous disparus, victimes d’un meurtre systématique unique dans l’histoire de l’humanité.

J’ai vu les baraquements où Juifs, Roms, Sinti, homosexuels, dissidents, prisonniers de guerre et handicapés ont vécu leurs derniers jours dans des conditions on ne peut plus brutales.

L’Organisation des Nations Unies a été fondée pour éviter que cette horreur ne se reproduise. Or, les tragédies qui se sont déroulées au Cambodge, au Rwanda ou à Srebrenica montrent que le poison du génocide continue de couler.

Nous devons, aujourd’hui plus que jamais, faire preuve de vigilance face au fanatisme, aux idéologies extrémistes, aux tensions communautaires et à la discrimination contre les minorités. Et nous ne devons pas laisser nos enfants dans l’ignorance (…) ».

Après la lecture de cet émouvant message, le rabbin Daniel Belaich, représentant la communauté israélite à Saint-Tropez, et Mgr Michel Hayes, le curé du village, ont prononcé une allocution avant de déposer ensemble une gerbe, à la suite des autorités.

 

 

Lundi 27 janvier en fin de matinée, une dizaine d’élèves du collège du Moulin-Blanc ont allumé des bougies, devant le monument de la Libération, sur une petite stèle qui  portait la mention « Du souvenir à l’avenir ». Cet hommage rendu aux victimes de l’Holocauste a marqué le début de la cérémonie commémorative de cette Journée internationale voulue par les Nations-Unies.

Journée d'hommage aux victimes de la déportation

Le maire de Saint-Tropez a lu la lettre de Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, dont voici des extraits : « Chaque année, en cette journée anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz, nous rendons hommage aux victimes de l’Holocauste. Nous nous rappelons la souffrance de ces millions d’innocents et soulignons les dangers de l’antisémitisme et de la haine, quelle que soit la forme qu’ils revêtent.

(…). En novembre dernier, j’ai franchi la tristement célèbre porte d’entrée du camp d’Auschwitz-Birkenau qui porte l’inscription « Arbeit macht frei ». Je n’oublierai jamais cette visite.

J’ai vu les horribles vestiges laissés par la machine du génocide, ainsi que des photos émouvantes témoignant de la vie des Juifs en Europe dans les années30 – mariages, repas de famille, rituels et autres scènes de la vie quotidienne – tous disparus, victimes d’un meurtre systématique unique dans l’histoire de l’humanité.

J’ai vu les baraquements où Juifs, Roms, Sinti, homosexuels, dissidents, prisonniers de guerre et handicapés ont vécu leurs derniers jours dans des conditions on ne peut plus brutales.

L’Organisation des Nations Unies a été fondée pour éviter que cette horreur ne se reproduise. Or, les tragédies qui se sont déroulées au Cambodge, au Rwanda ou à Srebrenica montrent que le poison du génocide continue de couler.

Nous devons, aujourd’hui plus que jamais, faire preuve de vigilance face au fanatisme, aux idéologies extrémistes, aux tensions communautaires et à la discrimination contre les minorités. Et nous ne devons pas laisser nos enfants dans l’ignorance (…) ».

Après la lecture de cet émouvant message, le rabbin Daniel Belaich, représentant la communauté israélite à Saint-Tropez, et Mgr Michel Hayes, le curé du village, ont prononcé une allocution avant de déposer ensemble une gerbe, à la suite des autorités.

Journée d'hommage aux victimes de la déportation

Journée d'hommage aux victimes de la déportation