Le nouvel et très attendu espace muséal a été inauguré en grandes pompes samedi 25 juin 2016, à l’invitation de la municipalité et de la Gendarmerie nationale. Ouvert au public depuis le 26 juin, il rencontre l’engouement des visiteurs.

En chiffres

Inauguré le 25 juin 2016

C’est en présence de Christian Estrosi, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, que le maire Jean-Pierre Tuveri et le général de gendarmerie David Galtier ont coupé le ruban inaugural du nouveau musée devant la façade de gendarmerie la plus connue au monde. Après les discours de ces autorités, complétés par les prises de parole de la vice-présidente du Conseil départemental du Var, Muriel Lecca-Berger, du président de la Fondation Saint-Tropez, Yves Sabouret, et du représentant du préfet du Var, le sous-préfet Kevin Mazoyer, la conservatrice Gwenaëlle Van Butsele a conduit la visite des 470 m2 d’exposition répartis sur trois niveaux. Parmi les visiteurs, les Tropéziens ont pu reconnaître Patrick Préjean et France Rumilly, acteurs du Gendarme de Saint-Tropez, Olivier de Funès, Rémy Julienne, le cascadeur, et d’autres encore, comme l’actrice américaine Jane Seymour.

« C’est la renaissance d’un bâtiment qui tient une place particulière dans l’histoire de Saint-Tropez », a souligné le maire Jean-Pierre Tuveri dans son allocution. En 1879, en effet, la brigade de gendarmerie s’est installée en ces murs pour y demeurer jusqu’en 2003, date à laquelle elle a déménagé pour un local plus fonctionnel, place de la Garonne, qui était d’ailleurs celui de la Police nationale jusqu’au redéploiement des forces de sécurité classant notre Commune en zone gendarmerie.

« Depuis 2003, ce bâtiment était donc inhabité et vide, alors même que sa façade continuait à être mitraillée par des millions de touristes et apprentis photographes du monde entier, en référence, bien sûr, à la mythique série des films du « Gendarme de Saint-Tropez », dont elle est assurément le symbole. C’est ainsi que, pour préserver ce monument historique  lassé aux yeux du public international au patrimoine mondial du 7e art, j’ai souhaité en arrivant aux affaires en 2008, avec mon équipe municipale, créer un musée dédié à la Gendarmerie et au cinéma tropézien tout en conservant cette façade et ce bâtiment qui ont tant participé à la notoriété de notre village. L’objectif de ce musée était de faire revivre ce lieu mythique pour qu’il devienne non seulement une vitrine pour la Gendarmerie nationale et pour la série cinématographique des Gendarmes, mais aussi plus généralement pour l’histoire du cinéma tropézien représentée par plus de 70 films tournés à Saint-Tropez ainsi que par les actrices et acteurs qui ont forgé sa renommée. Huit ans après l’avoir imaginé, et après quelques péripéties et bien des obstacles administratifs, nous pouvons enfin nous réjouir, et tous les Tropéziens avec moi, de l’ouverture  de ce nouvel espace muséal, dont je suis certain qu’il sera très vite l’un des plus visités du Var et de la région Paca ».
Le premier magistrat tropézien a ensuite remercié tous ceux qui ont soutenu et permis ce projet, à commencer par la  Fondation Saint-Tropez, émanation de la Fondation de France, représentée lors de l’inauguration par son président Yves Sabouret, et aussi le sénateur David Rachline qui a fait bénéficier la ville de sa réserve parlementaire. Il a également salué le Conseil départemental du Var pour la subvention versée au titre de réhabilitation de la place Blanqui qui lui sert d’écrin, ainsi que Christian Estrosi, président de la Région PACA , et la Gendarmerie nationale, notamment le général Galtier qui n’ont jamais manqué de soutenir ce projet, lequel a bénéficié de nombreux prêts du musée de la Gendarmerie nationale de Melun.

Avant de conclure par une pensée émue pour ceux qui n’ont pu être présents, comme Brigitte Bardot et bien sûr le regretté Michel Galabru qui devait être l’invité d’honneur de cette inauguration et qui nous a malheureusement quittés trop tôt le 4 janvier 2016.