Comme chaque année, la ferveur des Tropéziens pour leur Bravades des 16, 17 et 18 mai ne s’est pas démentie. Côté « civils », le rouge et le blanc était de mise, tout comme les magnifiques habits provençaux hauts en couleurs. Les bravadeurs arboraient quant à eux les tenues de mousquetaires et de marins. Le tout au son des fifres, tambours et clairons et surtout des antiques tromblons.
Du haut de ses 460 ans, excusez du peu, les trois jours des Bravades sont en effet l’occasion pour les Tropéziens de communier – au sens fort – sur leur histoire et leurs traditions, et ce quel que soit l’âge. Bien que très codifiées, chaque étape est un mélange de solennité et de joie partagée, sous le regard bienveillant du cépoun, Serge Astézan, et menées de main de maître par le capitaine de cette année, Georges Giraud.
Le premier jour, la prise de la pique par le major Frédéric Giraud et pour ce qui est des jeunes générations, la transmission du drapeau a été faite par le major d’enseigne Camille Marron à l’enseigne Louis Reibaud. Le deuxième jour est celui de la Grande Bravade, la messe des mousquetaires, suivie d’une procession de l’effigie du chevalier Torpès, futur Saint-Tropez. Les Tropéziens laissent éclater leur joie et remercie le saint, dont Marius Hermange, 6 ans et demi, a eu l’honneur de ceindre l’effigie. reddition de la pique et du drapeau Enfin le troisième jour est celui de la messe d’action de grâce.
Chaque étape a été parfaitement dirigée par le capitaine 2018, Georges Giraud, qui a officiellement mis fin à cette 460e Bravade par un discours empreint d’émotion. Un vibrant hommage qui restera longtemps de la mémoire des Tropéziens.