Info confinement : à compter du 30 novembre 2020, la salle de lecture des Archives communales est à nouveau ouverte au public uniquement sur rendez-vous.

Archives communales « Louis-Thomas »
69, rue Gambetta – 83990 Saint-Tropez
04 94 55 90 61
hriboty@ville-sainttropez.fr
Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30 sur rendez-vous uniquement

Les archives, qu’est-ce que c’est ?

Saint-Tropez, ville de «privilèges» et de «terre adjacente» bénificiait sous l’Ancien Régime d’un régime particulier. D’où la richesse de ses archives communales détentrices de documents administratifs de 1470 à nos jours.
Centre documentaire et culturel à la disposition de tous, les archives constituent le patrimoine écrit de la communauté des Tropéziens à travers l’Histoire.

Les archives conservées à Saint-Tropez

Les archives de l’administration de la ville et de ses habitants ont toujours été conservées à Saint-Tropez. Déménagées plusieurs fois, elles n’ont subi pratiquement ni perte ni destruction. D’autres fonds d’institutions fonctionnant dans la cité sont venus s’ajouter au riche fonds communal au cours des siècles.
L’inventaire des archives anciennes dressé dans la deuxième partie du XIXe siècle par Frédéric Mireur, archiviste départemental, chargé de faire les relevés de toutes les archives du département, fait toujours référence.
Après avoir été entreposées à la mairie, elles furent déménagées au couvent des Ursulines (actuelle maison de retraite des Platanes) pendant la guerre, puis à la citadelle de 1988 à 1990. Ce n’est que depuis 1990 qu’un véritable service d’archives communales ouvert au public, fonctionne assurant le classement et la conservation des fonds anciens et modernes, les mettant ainsi à la disposition de l’administration et du public.

Les archives anciennes

Les séries AA à II (1470 – 1789) occupent 20 mètres linéaires.
Une transcription datant du 15 mars 1621 nous parle de l’acte de renaissance de Saint-Tropez, signé le 14 février 1470 entre Jean de Cossa, baron de Grimaud, et Raphaël de Garezzio, gentilhomme génois, et de la charte d’inféodation du village signé par les mêmes personnages, le 15 octobre 1470.

Les lettres patentes sur parchemin, de François Ier à Louis XIII (1542 – 1610), avec leurs sceaux royaux, ont été préservées. Elles confirment l’accord des privilèges donnés au village depuis 1470. De nombreux documents relatent l’histoire de Saint-Tropez :

  • Les délibérations du Conseil de ville sont conservées depuis 1542, le premier cadastre terrier fut rédigé entre 1470 et 1475. C’est le document le plus ancien du fonds.
  • Les comptes trésoraires apparaissent dès 1537 et forment une série continue jusqu’en 1790. A travers ces factures, nous découvrons les dépenses engagées par la communauté, par exemple, lors de la venue du seigneur de Suffren Saint-Tropez ou encore les dépenses engagées pour la construction de la citadelle (1602).
  • La série des registres paroissiaux débute en 1692 pour les actes de baptêmes, mariages, sépultures ; elle est complète jusqu’à la Révolution. Les tables décennales commencent en 1572. On peut ainsi suivre l’histoire des familles qui ont participé à l’essor du village.

Les archives modernes

Les séries D à T (1790 à 1950) occupent 60 mètres linéaires.
Les archives de la période révolutionnaire sont assez nombreuses.
Les délibérations du Conseil municipal, l’état-civil de 1790 à 1900, les documents cadastraux (cadastre napoléonien 1808, et les révisions de 1915, 1934, 1974), les recensements de la population (1836 à 1954), les séries militaires, les correspondances, les arrêtés du maire retracent l’histoire de la politique municipale, du village, de son patrimoine et de ses habitants.

Les archives contemporaines

Série W (1951 à nos jours) soit 20 mètres linéaires. Elles sont uniquement composées des délibérations du Conseil municipal jusqu’en 1996 (les dernières années étant conservées à la direction générale de la mairie) et de dossiers concernant des monuments tels que le musée de l’Annonciade, le cinéma, la citadelle.

La recherche aux archives

L’accès à la salle de lecture est libre pour la consultation des fichiers et des inventaires. Toute personne peut consulter les documents d’archives sur présentation d’une pièce d’identité avec photographie lors de son inscription. Une bibliothèque d’histoire locale est également à la disposition des chercheurs.

Accueil des scolaires

Possibilité de visites commentées des archives (par petits groupes d’élèves), ou pour travailler sur des thèmes à définir.

Pour faciliter vos recherches généalogiques, le site www.archives.var.fr est à votre disposition.