Photo d’illustration de l’article : Terre vue du ciel – Coeur de Voh, Nouvelle-Calédonie, 1992

« C’est dans les expositions que je ressens le sens de mon travail, en voyant les gens regarder les photos.
J’en tire un vrai plaisir alors que la prise de vue est souvent un moment de concentration et de stress » YAB

Du 1er Août au 19 Septembre 2020
Salle Jean Despas, Saint-Tropez
Tous les jours de 11h à 21h / Les mardis et samedis de 10h à 21h.
Tarif: 9 € / Tarif réduit: 5 €

Rétrospective

En 1992, Yann Arthus-Bertrand survole la Nouvelle Calédonie avec son pilote et découvre la clairière en forme de cœur dessinée par la mangrove de Voh. « J’étais ébahi. Je savais que la photo serait intéressante mais je n’avais pas conscience qu’elle deviendrait un tel symbole comme un message d’amour de la part de la Terre. Elle est devenue l’emblème de mon travail ».

Un travail qui débuta dès son plus jeune âge par une sensibilité pour l’image et un intérêt pour la science. Yann Arthus-Bertrand cherchera à comprendre le monde à l’aide de la photographie. Il a su révéler la beauté de notre Terre comme on ne l’avait jamais vue auparavant tout en se définissant lui- même comme un simple témoin; « Notre Terre est art, le photographe en est seulement le témoin ».

Curiosité et Obsession, une soif d’apprendre et d’aller au cœur du plus intime de ses sujets; 3 ans jours après jours à suivre la même famille de lions, une décennie à couvrir les grandes compétitions sportives et autres sujets personnels, les séries sur les Bestiaux et Chevaux qui lui feront faire le tour du monde pendant 15 ans et La Terre Vue du Ciel qu’il poursuit depuis maintenant 30 années en ayant survolé plus de 120 pays.

Tel un scientifique, son œuvre est une succession de questionnements auxquels il tentera de répondre en partageant un point de vue sur la terre et ses phénomènes de manière artistique en recherche de sens, de graphisme et d’émotions.

Cette Rétrospective retrace plus de quarante années de photographie.

Le Portrait des Tropéziens en 2020 par YAB

Dans le cadre de son nouveau film « France, une histoire d’amour », Yann Arthus Bertrand souhaite entreprendre la réalisation d’une œuvre photographique de 100 portraits des figures qui illustrent le cœur de la vie du village de Saint-Tropez.
C’est un projet qui s’inscrit dans la continuité des nombreuses séries de portraits commencées à la fin des années 1980, et principalement de la série « Portraits des Français » de 1993, réalisée à l’occasion des 30 ans du magazine l’Express (voir images ci-dessous).
Il s’agit là d’un souhait directement émis par l’artiste. L’initiative a évidemment séduit l’équipe et la direction de la galerie: les figures de la vie tropézienne immortalisées devant l’objectif de Yann Arthus Bertrand.
Le studio photo de Yann Arthus-Bertrand sera installé au sein de la salle Jean Despas, lieu emblématique de la vie tropézienne, lors des premiers jours de l’exposition. Une centaine de portraits seront réalisés.

Biographie de Yann Arthus-Bertrand

Yann Arthus-Bertrand © Quentin Jumeaucourt

Yann Arthus-Bertrand, né le 13 mars 1946 à Paris, est un photographe, reporter, réalisateur et écologiste français. Il préside la fondation GoodPlanet. Son livre La Terre vue du ciel, paru pour la première fois en 1999 et dont a été tiré un documentaire du même nom en 2004, est un best-seller mondial.

Yann Arthus-Bertrand part s’installer au Kenya à l’âge de 30 ans pour étudier le comportement d’une famille de lions. Il utilise alors la photographie comme un outil de recherche lui permettant d’illustrer son sujet. C’est pour financer son projet qu’il devient pilote de montgolfière et qu’il s’initie à la photographie aérienne, point de départ de son travail sur la Terre vue du ciel.

La décennie qui suit son retour du Kenya sera placée sous le signe du photojournalisme, durant laquelle Yann Arthus-Bertrand couvrira, entre autres, de nombreux grands évènements sportifs. Parmi eux, le Paris-Dakar, course qu’il suivra en se démarquant de ses confrères, préférant photographier les participants et leur environnement plutôt que la course en elle-même.

Fin des années 80, Yann Arthus-Bertrand s’intéresse aux différents métiers exercés en France, et en réalise toute une série de portraits. A ce moment, il cherchera à donner une nouvelle orientation à son travail, en photographiant des sujets plus personnels, via l’exploration entre autres du lien entre l’homme et l’animal. Naîtront ainsi ses séries « Les Bestiaux », photographiées entre 1991 et 2005, et « Les Chevaux » entre 1990 et 2006.

Puis, mû par la volonté de sensibiliser le public aux beautés de la Terre, il envisage alors un projet fou : faire un état des lieux photographique de la planète pour le passage à l’an 2000. Celui-ci verra le jour en 1994, sous le titre « La Terre vue du ciel », et sera parrainé par l’UNESCO.

L’exposition de ces photos grand format en plein air, installée notamment sur les grilles du Jardin du Luxembourg à Paris en 2000, a été vue dans une centaine de pays par plus de 200 millions de visiteurs. Depuis, celui qui a pour habitude de dire: « Les lions m’ont appris la photographie », continue sans relâche à offrir au public un regard unique sur notre environnement.

En 2005, ses différents succès lui permettent de créer la fondation GOOD PLANET.

En 2006, Yann Arthus-Bertrand est, avec Lucien Clergue, l’un des deux photographes élus à l’Académie des Beaux-Arts en France à l’occasion de la création d’une nouvelle section consacrée à la photographie.

De 2006 à 2011 il lance une série documentaire dont chaque épisode explore une problématique écologique particulière. Au cours de la même période, en 2008, il projette au Grand Palais; « 6 milliards d’Autres », devenu « 7 milliards d’Autres », une série de témoignages des quatre coins de la planète sur ce qui nous sépare et ce qui nous lie.

Puis quelques années plus tard, en 2009, c’est en tant que réalisateur qu’il présente son premier long-métrage, « Home », véritable état des lieux de la planète et des solutions pour la préserver. Il réalisera ensuite plusieurs autres films dont « Planète Océan » en 2012, et « Human » en 2015. En 2017 il ouvrira le premier centre dédié à l’Humanisme et l’Ecologie, le domaine de Longchamp, un projet de la Fondation GOOD PLANET.

A la suite de « HUMAN », Yann commença la production de son long métrage, WOMAN qui a été récompensé par le prix Sfera 1932 à la Mostra de Venise 2019 et dont la sortie est prévue pour le 8 mars 2020, journée de la femme. Ce film co-réalisé avec Anastasia Mikova a pour objectif de donner la parole aux femmes et de leur donner la place qu’elles méritent dans le monde de demain. Ce film a suscité trois ans de tournage, 60 pays visités et des milliers d’interviews.