La seconde phase de requalification de l’entrée de ville a été inaugurée samedi 11 mai à 11h30.

« Je suis aujourd’hui particulièrement heureux de pouvoir vous dire que l’ambitieux programme de requalification de l’entrée de ville de Saint-Tropez est presque terminé », a déclaré le maire Jean-Pierre Tuveri, après la coupure du ruban inaugurant la nouvelle place de la Croix de fer samedi matin. Après la rénovation en 2016 de la place Blanqui, marquant la première phase de ce projet, la réhabilitation de la place de la Croix de fer et de ses abords jusqu’à la traverse du Marbrier complète le nouveau visage de notre entrée de ville. Celle-ci offre enfin à nos visiteurs arrivant par l’avenue du général Leclerc un ensemble architectural cohérent qui donne une image conforme à ce que le public peut attendre d’une commune de la réputation de Saint-Tropez.

« Souvenez-vous de ce que découvrait alors, il y a dix ans, le visiteur entrant dans Saint-Tropez : le bâtiment délabré de l’ancien hôtel de Paris à côté de l’ancienne Gendarmerie laissée à l’abandon, en bordure d’une place Blanqui déserte aux allures de terrain vague, encombrée de containers de tri sélectif, de deux roues stationnant de façon anarchique, sans parler d’une fréquentation peu valorisante pour l’image de la commune, a souligné le premier magistrat. Un peu plus loin, la place de la Croix de fer complètement négligée poursuivait ce spectacle peu reluisant de notre triste entrée de ville.

Aujourd’hui, le bâtiment délabré de l’ancien hôtel de Paris est devenu en 2013 un établissement hôtelier cinq étoiles, l’ancienne Gendarmerie réhabilitée abrite depuis fin juin 2016 le premier musée payant du Var avec 150 000 entrées par an, et la place Blanqui sert désormais d’écrin à la statue de la tropézienne la plus connue dans le monde, je veux parler bien sûr de Brigitte Bardot ».

Des totems d’information

Dans la continuité de la place Blanqui, les travaux de la seconde phase de requalification de l’entrée de ville ont été lancés en octobre 2018, ce qui comprenait la réhabilitation de cette place de la Croix de fer, celle du square qui fut baptisé en 1954 du nom de De Lattre de Tassigny, de la rue Jean-Aicard située à ma gauche, et de la traverse du Marbrier ainsi que de l’îlot paysager donnant sur la rue du 11 novembre 1918.

Six mois auront été nécessaires pour mener à bien cet important  chantier qui aura quelque peu perturbé le quotidien des riverains et les habitudes des automobilistes entrant dans Saint-Tropez, en nécessitant la mise en place de plans de circulation spécifiques suivant l’évolution des travaux.

La rénovation de cette place et de ses abords a été réalisée dans la continuité du traitement de la place Blanqui, avec la pose de dalles et bordures utilisant des matériaux identiques, notamment la pierre de Luserne, associée dans le cas présent avec de la pierre calcaire de Provence, en remplacement des revêtements existants. L’éclairage public, le mobilier urbain et la végétation sur la place ont également été renouvelés.

Dans le même temps, la municipalité a fait installer des totems d’information qui racontent l’histoire de la Croix de fer, érigée en 1827, et celle de la borne-fontaine, en insistant sur le caractère historique et symbolique de ce lieu qui fut l’entrée de Saint-Tropez au XVIe siècle.

Un budget de 2,6 M € pour la seconde phase

Au total, cette seconde phase du programme de requalification de l’entrée de ville aura coûté 1,8 millions d’euros, somme à laquelle il faut rajouter une enveloppe budgétaire de 800 000 euros prévue pour mener à bien le dernier chantier que nous allons réaliser cet automne, après les Voiles, et qui concerne la rénovation de l’avenue du 8 mai 1945 et de ses abords, y compris le petit parking situé derrière le musée de la Gendarmerie et du Cinéma.

L’ensemble du programme, incluant la première phase  dont le coût s’est élevé à 3 040 000 euros, est donc revenu à 5,65 M €. La commune bénéficié à cet égard d’une importante subvention du Département du Var de 130 000 euros pour la phase 1 et de 400 000 euros pour la seconde phase. A cet égard, le maire a tenu à remercier chaleureusement le président Marc Giraud ainsi que ses représentantes Françoise Dumont et Muriel Lecca-Berger pour cette dotation bienvenue.

Il a aussi  précisé que ce budget comprenait les travaux réalisés l’an dernier sur la traverse du Petit train, un chantier qui a permis de créer une nouvelle entrée sur le parking du port et donc de délester l’entrée principale située à côté de la caserne des pompiers. « Entre temps, nous aurons certainement inauguré le bâtiment des anciens abattoirs, lui aussi laissé à l’abandon durant des années, qui abrite aujourd’hui un cabinet d’architecture et une salle d’exposition culturelle, a ajouté Jean-Pierre Tuveri. Nous aurons l’occasion d’en reparler d’ici cet automne ».

En conclusion, le maire a remercié l’architecte Stéphane Comby, les représentants des entreprises, les élus et les services qui ont œuvré sur cet important. Une jolie danse des enfants du Rampèu et le traditionnel vin d’honneur ont ponctué la manifestation suivie par de très nombreux Tropéziens.